J’ai passé plus de 40 ans en région parisienne, et quand venant de la province, des gens me disaient que le parisien n’est pas aimable, qu’il fait toujours la « gueule », je le savais plus ou moins, mais je minimisais la chose.
C’est quand j’ai déménagé en Normandie donc à 200 km que j’ai mieux compris la réaction de la province.
Dès qu’il y a 3 ou 4 jours, on les voit débarquer puisque l’on n’est qu’à 2 heures de paris. Et je les croise le matin en faisant mon footing, ne vous inquiétez pas, ils sont facilement repérables par leur tenue vestimentaire. Il est de bon ton quand on croise quelqu’un en train de courir, surtout s’il y a personne d’autre, de dire bonjour. C’est une courtoisie très connue dans le monde de la randonnée par exemple.
Eh bien, imaginez que vous dites bonjour et que la personne reste tête baissée avec une tête d’enterrement. C’est le Parisien qui fait du jogging. Alors bien sûr ils ne sont pas tous comme cela, mais dans la majorité des cas c’est le tableau, c’est tout juste il y a un regard.
S’il n’y avait que cette attitude, seuls les sportifs la constateraient mais…
La Parisien en voiture
Il faut que je vous raconte le passage piéton. Lorsqu’un piéton est sur la chaussée devant un passage piéton, la voiture du Normand s’arrête et vous pouvez traverser. Venant de la région parisienne, au début je n’avais pas l’habitude que l’on me déroule le tapis rouge avant de traverser. Or malheureusement pour les Parisiens, on sait d’où ils viennent par la plaque. Je ne vais même pas parler de chausser dans leur cas, car même si vous êtes sur le passage piéton, ils vous rouleraient sur les pieds justes pour passer avant vous.
Je vous assure, c’est tellement impressionnant que je suis fier de révéler que j’ai fait occasionné des bosses sur les portières de leur voiture en mettant des coups de pied quand leur attitude était dangereuse. Peut-être qu’ils se souviendront de ce coup de pied, lorsqu’ils mettront un piéton en danger.
Et comme c’est une attitude assez lâche de confronter un homme contre une voiture généralement, ils ne sortent pas de leur véhicule pour se plaindre, un homme sans voiture est un homme castré c’est bien connu et plus ils en ont une grosse plus, ils se sentent virils J
Ai-je oublié quelque chose ? Ah oui demandez aux caissières normandes lorsque les congés des Parisiens arrivent, elles sont anxieuses, car les parisiens selon leur paroles se croient « tout permis »…
Mince alors ça ne donne pas envie de les côtoyer. Si, mais sur leur territoire, à un dîner entre amis, les Parisiens sont comme tout le monde.
Le paradoxe est quand je discute avec des Normands, je défends les Parisiens. Lorsque je leur décris une journée-type avec les transports, le soir, ils rentrent tards, fatigués par la pression et les transports, pour supporter cela, il faut être né dans la région parisienne, sinon c’est très difficile de s’adapter.
Ce que je viens de dire est valable évidemment pour toutes les grandes métropoles. Je suis allé à New York et aux heures de pointe c’est hallucinant, il faut le voir pour le croire, si vous allez dans le sens contraire de la foule qui va au travail, regardez les visages, cela ne donne pas envie de leur adresser la parole.
En tant qu’ancien Parisien, ce que je veux avec cet article, où rien n’est inventé, que quand on est dans le flux de la grande ville, on ne s’aperçoit pas de cette attitude d’hyper stressé, de plus on ne s’aperçoit pas que ce stress est aussi apporté dans les bagages de vacances. Donc en fait, le Parisien part en vacances, il se croit détendu alors qu’il ne l’est pas, la province peut en témoigner, ils se comportent comme s’ils allaient au travail, et qu’ils allaient être en retard donc il ne faut pas laisser passer les piétons…
Le plus amusant est que selon des études un Parisien qui fait « la gueule » est un préjugé. Des études faites par les parisiens évidements, car honnêtement, je les amène 3 jours avec moi, ils verront la réalité sur le terrain.
On parle souvent d’éveil spirituel quand on commence à prendre conscience que nous faisons tous qu’un. Pour le Parisien, avant d’en arriver à ce stade, prenez conscience que vous n’êtes pas supérieur à la province, prenez d’abord conscience que vous n’êtes pas seul sur les routes, et vous aurez déjà fait un grand pas.