Les meilleures tisanes de votre Pharmacie…

Les meilleures tisanes de votre Pharmacie…

Saviez-vous qu’à l’heure actuelle, plus de 800.000 espèces botaniques sont répertoriées sur la planète, qu’on en découvre tous les jours et que là où il y a une plante vénéneuse, se trouvent à proximité celles de l’antidote ?

Raison de plus pour respecter la nature et mettre tout en œuvre pour enrayer le phénomène de disparition de nombreuses espèces dont les causes principales, on le sait, résident dans nos diverses pollutions, mais aussi dans nos cueillettes sauvages.

Ne perdons pas de vue qu’en faisant cela, nous sommes en position de l’individu en train de scier la branche sur laquelle il serait assis !…

De nos jours avec internet, vous pouvez trouver toutes les plantes que vous souhaitez, des plantes Bio de préférence, ou encore mieux, pouvoir les cueillir comme nous le verrons.

Les grandes familles de Plantes

Comme il existe des familles de médecins, de boulangers ou d’artistes, les plantes, elles aussi, ont leurs spécificités. Ainsi, une même plante peut traiter différentes affections et avoir une large gamme d’actions très différentes, et recéler 30 à 150 composantes.

À l’inverse, le traitement d’une maladie peut faire appel à plusieurs plantes.

Nous vous proposons de survoler les 13 principales familles de végétaux.

• Les stimulants : ils sont capables de re-susciter une fonction.

Exemple : la menthe poivrée aide à la digestion, la menthe pouliot, le romarin, le serpolet, etc., régularisent l’intestin.

• Les toniques : plus puissants que les premiers, leur action réveille l’activité d’un organe grâce à leur tanin et/ou à la pectine qu’ils contiennent.

Exemple : le cyprès, le marronnier d’Inde agissent sur la circulation sanguine, le chardon bénit sur les palpitations, la fumeterre sur la production de bile, etc.

• Les diurétiques : ils agissent sur l’élimination des urines.

Exemple : la cerise et ses queues, le chiendent, le bouleau, l’oignon, le frêne, le thuya, le cassis, etc.

• Les vomitifs et expectorants : ils débarrassent le corps de ce qui l’encombre (alimentation et/ou secrétions bronchiques).

Exemple : la violette fait vomir, l’iris de Florence favorise l’expectoration, etc.

• Les vermifuges : ils chassent les vers tels que le ténia et les ascaris.

Exemple : la fougère mâle, les graines de citrouille ou de courge traitent le ténia, tandis que la tanaisie et l’ail tuent les ascaris.

• Les purgatifs : ils permettent l’excrétion des matières.

Exemple : la bourdaine, le grand liseron, la bryone, le bigaradier purgent, la cuscute réveille l’intestin, les fleurs de pêcher et les pruneaux régularisent la fonction intestinale, etc.

• Les sudorifiques : ils font transpirer.

Exemple : la bourrache, la bardane, la douce-amère et la pensée sauvage permettent d’éliminer ; les écorces et les feuilles de buis font tomber la fièvre, etc.

• Les antisudoraux : ils diminuent la sudation.

Exemple : la belladone, l’agaric blanc, la sauge, etc.

• Les anti-spasmodiques : ils luttent contre tout spasme.

Exemple : la lavande, le tilleul, la racine de valériane, les feuilles et fleurs d’oranger, le saule blanc. Et plus spécifiquement le laurier cerise lutte contre les spasmes de la toux, de l’estomac et de l’intestin tandis que la camomille circonscrit la douleur et les courbatures, etc.

• Les calmants de la toux : ils sont nombreux et se classifient selon 3 catégories : les antitussifs, les calmants et les expectorants.

Exemple : la guimauve et le coquelicot traitent la toux, le bouillon blanc jugule les affections pulmonaires, la réglisse éclaircit la voix, la fumée de tussilage est active comme expectorant et calmant, etc.

• Les calmants de la douleur : le pavot, le lait de laitue, la passiflore et le nénuphar atténuent et/ou calment la douleur.

• Les modérateurs nerveux : les premiers agissent sur les centres nerveux (réflexes), les seconds sur les nerfs moteurs ou sensitifs eux-mêmes.

Exemple : la belladone (attention toxique), la jusquiame (un peu moins) sont des sédatifs puissants et ont une grande action sur les premiers. L’aconit, le colchique et l’ellébore blanc, sur les seconds.

• Les tonicardiaques : ils agissent sur les vaisseaux sanguins.

Exemple : la digitale agit sur la tension artérielle, l’ergot de seigle active l’accouchement (attention, femmes enceintes), le chardon-marie fortifie le coeur.

L’art et la manière de préparer une tisane

Quelques conseils préalables

Pour réussir votre breuvage :

– Utilisez une bouilloire ou une casserole en inox, jamais d’aluminium ni de cuivre.

– Choisissez une théière en terre, en porcelaine ou en verre.

– Filtrez votre tisane avec une passoire en coton, en roseau ou, à défaut, en nylon.

– Préférez les cuillères en bois.

– Employez de l’eau faiblement minéralisée (Volvic, Mont-Roucous) qui ne “plomberont” pas les principes actifs des plantes.

– Évitez de sucrer vos tisanes ou, à défaut, avec un peu de miel.

Ne vous mélangez pas les cuillères

Les bonnes doses

Si vous avez une balance perfectionnée, vous n’aurez aucun problème pour peser la bonne quantité de plantes. Sinon, repérez-vous au contenant des différentes cuillères :

1 à café = 5 g de plante

1 à dessert = 10 g de plante

1 à soupe = 15 g de plante

Infusion ou décoction ?

Les modes de préparation et d’utilisation des plantes sont multiples et variés.

Les 7 meilleures tisanes que nous vous proposons ne font appel qu’à l’infusion et à la décoction. Suivez bien les indications.

Petite alchimie de la tisane

Comment préparer une infusion

Généralement, on utilise les fleurs, les feuilles, les semences et les poudres de bois, d’écorces et de rhizomes.

• Préchauffez votre théière avec de l’eau bouillante que vous jetterez ensuite. Faites bouillir de l’eau. Jetez celle de la théière, ajoutez-y les plantes et faites couler l’eau bouillie dessus. Faites infuser 1 à 2 mn une tisane de plantes fraîches, 5 à 15 mn pour les écorces et rhizomes.

Comment préparer une décoction

Utilisation générale : tige, bois, racine, écorce.

• Portez l’eau à ébullition, ajoutez-y les plantes et laissez bouillir à petit feu, selon indication (3 à 30 mn). Laissez infuser quelques minutes, filtrez tout de suite. Pour verser, faites comme pour l’infusion.

Laissez un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.