Dans le magazine du Nouvel Observateur cette semaine un dossier sur le pouvoir de l’optimisme qui tente de répondre aux questions :
Pourquoi est-on optimiste ?
Est-ce héréditaire ?
S’agit-il d’une disposition du cerveau ?
Enquête sur un état d’esprit qui permet de vivre plus longtemps.
Voici le début du dossier :
« Le tout récent et bien timide sursaut trimestriel une croissance économique à 0,5 % aura-t-il raison de la sinistrose ?
Il en faudrait beaucoup plus, et, selon tous les sondages et études d’opinion, les Français restent les champions du monde du pessimisme (voir l’interview page 98). Au point de se complaire dans cet état de désespérance.
« Les Français vivent de leur malaise un peu comme les Britanniques vivent de leur famille royale », ironisait le long juillet le New York Times.
En janvier dernier, « psychologie magazine analysait « cette caractéristique bien française : le mépris de l’optimisme ».
Pourtant dans les pays les plus déshérités, le moral est souvent beau fixe. « Des contrées comme le Ghana, le Nigéria, le Vietnam, le Soudan du Sud ou l’Ouzbékistan sont peuplés de gens qui se disent majoritairement heureux », constate Philippe Gabilliet, professeur dans une grande école parisienne, président de la ligue optimiste sans frontières et auteur du livre « éloge de l’optimisme. Quand les enthousiastes font bouger le monde » »
Pourquoi dans les pays les plus pauvres, ce sont les plus heureux finalement ? Plus que vous en France…