Les avantages de la patience dans les épreuves…

Les avantages de la patience dans les épreuves…

La patience dans l’épreuve

La patience peut armer les plus faibles d’une force imbattable. Même dans la maladie, la patience peut se révéler être un outil précieux. Encore une fois, nous devons comprendre que la patience nous invite à endurer certaines situations. Non pas d’une manière passive, ni sans attendre une amélioration de la situation. Bien au contraire. Quand en nous la patience se manifeste, c’est précisément parce qu’elle nous donne les moyens de faire face à une situation qui se présente certainement de manière difficile, fastidieuse, mais tout de même engageante.

En endurant une épreuve dans le calme, c’est en accepter la difficulté et espérer que ce qui arrive n’est pas vain. C’est croire que notre vie a un sens et que de patienter nous amène quelque part. Ne parle-t-on pas d’un patient dans la maladie ? Dire qu’il est un patient, suppose qu’il endure calmement son mal et qu’il travaille à améliorer sa santé. Ce nom de patient ne fait pas de lui un être passif, inopérant, inutile ou une simple victime. Non, bien au contraire. S’il lui faut endurer avec patience son mal, c’est aussi parce qu’il participe activement à la guérison. Tout d’abord, il va prendre son traitement régulièrement selon la prescription que lui aura donnée son médecin. Mais ce n’est pas tout. Il devra en même temps diminuer l’alcool, voire la supprimer, faire attention à ce qu’il mange, arrêter de fumer, refaire un peu d’activité sportive, etc.

Être patient ne veut donc pas dire attendre passivement, mais bien au contraire, s’armer de patience, c’est savoir endurer l’épreuve dans laquelle on entre pour en ressortir vainqueur.

La patience concerne aussi celui qui accompagne le malade. Vous pouvez vous sentir en très bonne santé et avoir parmi vos amis, vos proches ou votre famille quelqu’un qui souffre d’une maladie. Vous devrez user de patience à son égard pour accepter de le voir, de lui rendre visite, de l’inviter dans la mesure du possible ou de l’aider dans des démarches administratives qu’il aurait besoin de faire et qu’il ne pourrait sans votre aide. La patience s’exerce à tous les niveaux. Et comme on peut le constater, elle est une aide pour tous, dans ce sens qu’elle nous forme à plus d’humanité, à plus d’humilité et à beaucoup plus de courage pour accomplir ce que nous sommes, des hommes et des femmes. Ne négligeons donc jamais cette expérience, car c’est avec le temps que les choses s’accomplissent, que les liens se tissent, que l’amitié grandit et que la foi devient solide. 

Etre patient écarte la colère et renforce la confiance en soi

La colère est impulsive. Elle arrive toujours malgré nous et quand elle s’exprime, elle est le plus souvent une offense pour celui qui la reçoit. Tandis que la patience repousse les comportements impulsifs et ouvre notre conscience. Elle nous oblige à remarquer la difficulté qu’une personne peut rencontrer dans ce qu’elle entreprend. Elle nous permet de voir combien il nous est parfois difficile de réaliser certaines choses. Au lieu de nous mettre en colère, la patience peut nous proposer l’encouragement, la persévérance et l’endurance. Quand arrive le moment, où notre travail accompli nous révèle de quoi nous avons été capables, nous retrouvons la confiance en nous. Cela nous fortifie et nous édifie. L’expérience nous aide à accepter nos valeurs et à les reconnaître surtout !

La patience est donc l’outil principal et indispensable dont l’homme se doit d’user s’il veut se mettre à l’épreuve et croître dans tous les domaines qui lui semblent bons d’exercer.

Supposons que vous désiriez vous mettre à l’écriture et que vous ne sachiez par où commencer. Il vous faut tout d’abord évaluer votre vocabulaire, savoir si vous êtes capable de bien vous exprimer et vous assurer d’être compris lorsque vous expliquez quelque chose. Lorsque vous êtes à peu près sûr de bien posséder les quelques rudiments indispensables à l’écriture, il vous faut prendre un stylo, du papier et vous armés de patience. Il va de soi que vous n’allez pas écrire un roman en une journée. Rien que d’arriver à exprimer un ressenti peut vous prendre du temps. Néanmoins, il vous faut commencer, laisser couler les premiers mots et sans trop vous attarder sur le style, la grammaire et les fautes d’orthographe, laissez votre inspiration vous donner l’impulsion. C’est ensuite qu’il vous faut vous armer de patience, car tout le travail qui va consister à vous relire et à transformer les phrases, trouver des expressions plus justes, des mots reflétant ce que vous vouliez dire véritablement, prend du temps. Parfois, il vous faut réécrire une phrase, changer les mots, recommencer. Ce n’est pas grave du tout. Quand vous parvenez à restituer ce que vous vouliez faire passer comme message et que vous le faites lire à quelqu’un qui semble avoir compris votre écrit sans avoir besoin de vous demander plus d’explication, c’est que votre texte est parfait.

Le résultat de votre travail n’est possible que si vous êtes patient. C’est la seule façon de réussir. Accepter que pour toute chose il faille du temps et que pour éprouver ce temps il faille être patient. 

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