Le bouton de l’esprit qui aide à la guérison: conscience du moment présent

Le moment present

J’avais une vingtaine d’années, c’était la première fois que je participais à une course cycliste dans la haute montagne. Arrivé au pied de l’alpe d’huez j’avais déjà 170 km dans les jambes avec trois cols, il fallait encore grimper une des plus célèbres ascensions du tour de France avec ses 21 virages et ses 14 km d’ascension.

Autant vous le dire même si en région parisienne, j’étais considéré comme un grimpeur, lorsque le corps n’est pas habitué à l’altitude, c’est redoutable. Donc autant vous le dire j’étais cuit avant d’attaquer cette montée, j’avais mal. Mais comme l’abandon n’a jamais fait partie de ma façon de penser, sans avoir un seul doute, j’ai attaqué l’alpe d’huez.

Tout le long de la route, il y a des gens qui vous regardent assis ou allongés sur des chaises longues. Et franchement vous aimeriez échanger votre place avec le public, chaque coup de pédale fait souffrir, mal au dos, mal aux jambes, épuisé… Ou le corps puise son énergie lorsque le corps ne peut plus ?

Dans le moment présent

N’importe quel sportif sait que la souffrance physique anéantit le concept du temps et le système de pensées. Lorsque vous avez mal, par exemple comme moi sur le vélo, croyez- moi on ne pense pas aux problèmes de boulot, ni à ce que vous avez subi étant enfant, il n’existe que le ici et maintenant. On ne devrait pas dire, j’ai » mal, mais « je » suis mal. Car la douleur ramène toujours au moment présent.

Et à l’inverse, on sait que ce sont les pensées qui créent les maladies, et comme les pensées sont toujours dans le temps, et pratiquement jamais dans l’instant présent, on pense à hier, on pense à ce que sera demain, donc le temps provoque un mal-être et des maladies.

Voilà pourquoi les études scientifiques sur la méditation sont autant bénéfiques, car c’est un véritable apprentissage sur l’instant présent, ce qui induit un changement de la structure cérébrale dont bénéficie le corps…

Évidemment, à l’époque de ma période très sportive, je n’avais pas intégré cette notion du présent dans la douleur physique. Que c’était un signe ou une petite voix, qui me murmurait: « revient à l’instant présent, trop penser te fait mal ».

On connaît tous l’expression, le « mal a dit » pour signifier qu’une douleur à un endroit précis de notre corps veut transmettre un message psychologique, un appel au secours…

Mais bien avant de chercher à comprendre ce que la douleur signifie, il faut trouver à quoi vous pensez le plus souvent. La question à se poser est : « qu’est-ce qui me fait sortir le plus souvent de l’instant présent ? » Est-ce que vous pensez souvent à un événement de votre passé ? Avez-vous une angoisse spécifique sur ce qui pourrait vous arriver dans l’avenir ?

Le médicament : ce qui fait sortir du moment présent

Quand on a mal, ce n’est pas agréable, cela peut même être difficilement supportable, mais nous avons pris une habitude en Occident, dès que l’on a une petite douleur, elle est endormie par des anti-inflammatoires. Alors que la douleur est un appel pour que la conscience sorte de l’échelle du temps et revienne sur la sensation du corps, à poser votre conscience sur l’endroit où vous avez mal pour aider à la guérison.

N’oubliez jamais que l’organe douloureux fait appel à la conscience pour venir l’aider. Vous n’avez pas mal pour vous ennuyer, vous avez mal, car vous avez un outil qui aide à la guérison, c’est l’esprit ou la conscience qui est votre premier médecin.

Attention ne pas confondre mental et conscience ! Le mental, c’est vos neurones c’est ce qui souffre dans votre tête, alors que la conscience ne souffre pas, c’est ce qui observe, elle est « présente » quand vous en avez besoin. Le mental est dans le temps alors que la conscience est toujours maintenant.

Plus jeune je croyais que quand j’avais mal quelque part, il fallait que je détourne mon attention de la douleur en pensant à autre chose pour guérir plus vite. Après avoir été victime de plusieurs blessures, je sais maintenant d’une façon certaine, lorsqu’on « pose » la conscience plusieurs fois par jour sur l’endroit blessé ou malade, la guérison et la cicatrisation sont plus rapides.

Le problème comme l’homme est peu évolué puisque sur échelle du temps, il vient de naître, si vous demandez à quelqu’un de « poser » sa conscience sur sa blessure, il ne va pas comprendre. Qu’est-ce que ça signifie ?

Avec une loupe et des rayons solaire, vous pouvez faire du feu, vous vous concentrez chaque jour sur l’endroit de la souffrance pour envoyer le signal que c’est ici qu’il faut envoyer le laser pour cicatriser et aider à la guérison.

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