La colère est impulsive. Elle arrive toujours malgré nous et quand elle s’exprime, elle est le plus souvent une offense pour celui qui la reçoit. Tandis que la patience repousse les comportements impulsifs et ouvre notre conscience. Elle nous oblige à remarquer la difficulté qu’une personne peut rencontrer dans ce qu’elle entreprend. Elle nous permet de voir combien il nous est parfois difficile de réaliser certaines choses.
Au lieu de nous mettre en colère, la patience peut nous proposer l’encouragement, la persévérance et l’endurance. Quand arrive le moment, où notre travail accompli nous révèle de quoi nous avons été capables, nous retrouvons la confiance en nous. Cela nous fortifie et nous édifie. L’expérience nous aide à accepter nos valeurs et à les reconnaître surtout !
La patience est donc l’outil principal et indispensable dont l’homme se doit d’user s’il veut se mettre à l’épreuve et croître dans tous les domaines qui lui semblent bons d’exercer.
Supposons que vous désiriez vous mettre à l’écriture et que vous ne sachiez par où commencer. Il vous faut tout d’abord évaluer votre vocabulaire, savoir si vous êtes capable de bien vous exprimer et vous assurer d’être compris lorsque vous expliquez quelque chose. Lorsque vous êtes à peu près sûr de bien posséder les quelques rudiments indispensables à l’écriture, il vous faut prendre un stylo, du papier et vous armer de patience. Il va de soi que vous n’allez pas écrire un roman en une journée.
Rien que d’arriver à exprimer un ressenti peut vous prendre du temps.
Néanmoins, il vous faut commencer, laisser couler les premiers mots et sans trop vous attarder sur le style, la grammaire et les fautes d’orthographe, laissez votre inspiration vous donner l’impulsion. C’est ensuite qu’il vous faut vous armer de patience, car tout le travail qui va consister à vous relire et à transformer les phrases, trouver des expressions plus justes, des mots reflétant ce que vous vouliez dire véritablement, prend du temps.
Parfois, il vous faut réécrire une phrase, changer les mots, recommencer. Ce n’est pas grave du tout. Quand vous parvenez à restituer ce que vous vouliez faire passer comme message et que vous le faites lire à quelqu’un qui semble avoir compris votre écrit sans avoir besoin de vous demander plus d’explication, c’est que votre texte est parfait.
Le résultat de votre travail n’est possible que si vous êtes patient. C’est la seule façon de réussir. Accepter que pour toute chose, il faille du temps et que pour éprouver ce temps il faille être patient.