Comment retrouver un air pur dans votre maison, même dans une grande ville…

ionisateur

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Dans les années 80, j’ai été sûrement un des premiers utilisateurs d’un ionisateur. La raison est simple, comme l’immeuble longeait l’autoroute du nord découverte, j’avais conscience que je respirais du dioxyde de carbone en masse donc quand j’ai su qu’il existait un appareil pour réduire et filtrer les particules, j’ai essayé.

Après quelques semaines seulement j’ai été impressionné. L’ionisateur était dans un mauvais état, tellement il avait inspiré de dioxyde. Il n’était donc pas assez puissant pour le lieu où j’habitais.

On est en 2017, j’habite près de la mer, mais pourtant à côté de mon bureau, j’ai encore un ionisateur, plus moderne, plus puissant, il ressemble à un œuf.

De plus, si vous êtes fumeur ou que vous recevez des fumeurs croyez-moi, vous allez être surpris combien cet appareil filtre la fumée de cigarette, elle disparait…

Explication de l’ionisation par le professeur Robert Tocquet

Pour vous expliquer tout ça, je vous laisse avec le professeur Robert Tocquet, c’est grâce à son article dans les années 80 que j’ai acheté mon premier appareil, il était donc en avance sur son temps :

« L’air que nous respirons contient des ions qui sont des atomes ou des molécules d’oxygène, d’azote, de gaz carbonique et d’autres gaz ayant acquis une charge positive ou négative.

Ils sont surtout produits, ainsi que nous l’avons montré dans notre ouvrage Cycles et Rythmes, par l’action de rayons ultraviolets du soleil et des rayons cosmiques qui proviennent des espaces sidéraux.

Lorsque, par leur effet, un atome ou une molécule perd un électron ou plusieurs électrons, il apparaît une charge positive et l’on a un ion positif ; par contre, la fixation par un atome ou par une molécule d’un électron ou de plusieurs électrons supplémentaires provoque la formation d’un ion négatif.

L’ionisation peut aussi être produite par la radio-activité du sol, par les effluves et les décharges électriques (éclairs) et par des processus de moindre importance tels que l’“effet Lénard” qui se manifeste lors de la pulvérisation et la dispersion violente des gouttes d’eau, par exemple pendant les fortes pluies, dans les cascades, ou encore à la surface de la mer au cours du flux et du reflux ou lorsque celle-ci est fortement agitée. Le passage du vent dans les aiguilles de pin est également un facteur d’ionisation.

Or, à la suite des travaux d’un grand nombre de chercheurs, et, en particulier, de physiciens et de biologistes soviétiques tels que Sokolf, Vassiliev, Mink et surtout Tchijewsky, il a été démontré que la salubrité de l’air, et par conséquent d’un climat, est, en grande partie, déterminée par la proportion des ions négatifs, lesquels exercent une action stimulante sur les différents organes tout en suscitant une certaine euphorie psychique.

En revanche, les ions positifs sont nettement défavorables. C’est ainsi qu’avant un orage, où la proportion d’ions positifs atmosphériques est élevée, beaucoup de personnes, cependant normales, sont mal à l’aise et se sentent nerveuses.

De leur côté, les malades atteints d’angine de poitrine, les phtisiques, les asthmatiques voient leurs troubles s’accentuer. Ceux-ci disparaissent après l’orage par suite de l’apparition d’ions négatifs produits par les effluves et les décharges électriques entre la terre et les nuages.

Les troubles provoqués par le fœhn et par d’autres vents de ce genre sont dus aussi, partiellement tout au moins, à une proportion trop élevée d’ions positifs transportés par ces vents.

L’accumulation, au-dessus des villes et au-dessus des vastes agglomérations industrielles, de fumées et de gaz polluants, provoque une diminution d’ions négatifs et une augmentation d’ions positifs.

Les fumées et les poussières sont en effet attirées par les ions négatifs autour desquels elles s’agglomèrent en les neutralisant, et, d’autre part, elles forment écran aux rayons ultraviolets qui, ainsi que nous l’avons signalé, sont producteurs d’ions.

De plus, les combustions variées sont destructives d’ions négatifs.

À l’intérieur des immeubles, les structures métalliques, les appareils de chauffage et de climatisation sont également la cause de la destruction d’ions négatifs.

Enfin, d’après Tchijewsky et les Américains Yaglou, Winsor et Beckett, les malaises, tels qu’une certaine lassitude et des maux de tête, ressentis au bout de quelque temps par des personnes occupant une salle non constamment aérée, ne résultent pas, comme on pourrait le croire à priori, d’un défaut d’oxygène, mais proviennent essentiellement d’une augmentation des ions positifs rejetés par la respiration, et, corrélativement, d’une diminution d’ions oxygène négatifs.

Ces mêmes auteurs ont également constaté que des animaux (cobayes, lapins, chiens, pigeons) placés dans une atmosphère totalement privée d’ions négatifs, les autres conditions biologiques étant normales, meurent en moins de 8 jours.

Ainsi que nous l’avons indiqué, les ions négatifs exercent une action stimulante sur les différents organes tout en suscitant une certaine euphorie psychique.

En outre, l’expérience montre qu’ils régularisent le fonctionnement des systèmes nerveux central et végétatif ainsi que du système endocrinien, qu’ils normalisent les fonctions métaboliques de base par bio-catalyse et oxydoréduction, qu’ils retardent la dégradation cellulaire par le maintien d’une oxygénation optimale, et les conséquences de cette action sont très étendues.

Elles intéressent en effet la plupart des désordres organiques et psychiques au nombre desquels on peut citer, sur le plan général, le sommeil, les maux de tête, la nervosité, et, sur le plan médical, l’asthme, le rhume des foins et les diverses allergies, certaines névroses et les manifestations douloureuses chez la plupart des sujets souffrant de brûlures même profondes ou de cicatrices postopératoires.

Enfin, les ions négatifs protègent l’organisme contre les poussières et les bactéries.

Ces faits, ainsi que d’autres de ce genre ont conduit des thérapeutes à utiliser l’ionisation de l’air, et tout spécialement l’inhalation d’ions négatifs, dans le traitement des troubles pathologiques que nous venons de citer ainsi que dans le traitement des bronchites chroniques, des sinusites, de l’angine de poitrine, de l’infarctus du myocarde, de l’hypertension, et ils ont obtenu des améliorations sensibles de l’état de leurs malades.

En ce qui concerne plus spécialement notre propos, l’ionisation négative de l’air, produisant une meilleure oxygénation cérébrale, accélère les processus mentaux, et, corrélativement, favorise l’attention spontanée et la concentration, affermit la mémoire, augmente considérablement la rapidité des réflexes par l’effet d’un rééquilibre métabolique, prévient ou même supprime l’irritabilité, et, enfin, rend le sommeil plus rapide et plus profond ce qui permet souvent d’en diminuer la durée.

Dans le cas d’insomnies, les résultats sont généralement obtenus rapidement, c’est-à-dire dans le courant de la première semaine et parfois dès la première nuit.

En règle générale, 50 à 60 % des personnes souffrant d’insomnies trouvent dans l’ionisation négative une solution à leur trouble surtout lorsqu’il s’agit d’insomnies nerveuses.

Il résulte de ces considérations qu’il est utile d’employer un ioniseur à usage courant ou domestique, et, l’étudiant, en particulier, en retirera le plus grand avantage.

2 types d’ioniseurs peuvent être utilisés : à ventilation et à propagation spontanée, ce second type étant généralement désigné sous le nom d’“ioniseur en ambiance”.

Dans le premier cas, un ventilateur entraîne les ions et les répartit assez uniformément dans le local avant qu’ils aient eu le temps d’être neutralisés.

Dans le second cas, la propriété qu’ont les charges ioniques de même signe de se repousser les unes des autres est utilisée de sorte que les ions négatifs s’écartent automatiquement de la source.

Mais, plus on s’éloigne de l’appareil, plus la concentration en ions est faible.

Toutefois, malgré cet inconvénient, il est préférable d’employer ce type d’ioniseur car la présence d’un ventilateur entraîne la production d’un bruit non négligeable pouvant gêner le travail intellectuel, et, s’il y a lieu, le sommeil.

De plus, l’existence de pièces mobiles rend la probabilité de pannes beaucoup plus importante(2).

Pour un ioniseur en ambiance de puissance moyenne, le débit des ions est d’environ 2 milliards d’ions par seconde à la sortie des pointes et la concentration ionique varie de 500 000 ions/cm3 à 25 cm de l’appareil jusqu’à 2 500 ions/cm3 à une distance de 3 mètres.

Lorsqu’on l’utilise, il n’est pas nécessaire de rechercher une concentration très précise, l’organisme normal assurant lui-même sa régulation, et la distance de l’appareil est indifférente entre 2 limites supérieure et inférieure qui sont précisées sur la notice d’emploi de l’appareil.

Aucun effet secondaire n’est à craindre étant donné que l’emploi d’un ioniseur est destiné à rendre à l’atmosphère ses qualités naturelles que la pollution lui a fait perdre ou à lui conférer des qualités qu’on ne rencontre que dans quelques lieux privilégiés.

De sorte que l’air ionisé est avant tout une aide naturelle permettant de maintenir l’efficacité du travail intellectuel tout au long de la journée. »

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