J’avais écrit un article sur la charge émotionnelle à régler avant toute sorte de thérapies :
Souvenez-vous de la chanson de Renault, « ce n’est pas l’homme qui prend la mer, c’est la mer qui prend l’homme ». Eh bien, pour le mental c’est exactement la même chose, « ce n’est pas l’homme qui prend le mental, c’est le mental qui prend l’homme. »
C’est vrai, car la plupart des gens ne maitrisent absolument rien, le mental fait ce qu’il veut chez eux, comme une mer que l’on ne peut pas maitriser.
Sauf que l’eau que vous avez dans la tête vous pouvez la contrôler, car elle agit par habitude et par vos pensées.
Maitriser son mental avant qu’il ne vous maitrise
Je vais juste vous donner l’exemple d’un ami que je surnomme « laisse tomber ». Si je lui ai donné ce surnom, c’est parce que je lui ai rendu pas mal de service chez, que ce soit en bricolage ou en informatique. Lorsque je passais plus d’une heure à essayer de faire ce que je devais faire, s’il pensait que je n’y arriverais pas, à chaque fois il me disait, « bon Éric laisse tomber ».
Croyez moi je n’exagère pas, si je l’avais écouté j’aurais laissé tomber 99,9% de ce que j’ai fait chez lui. Car comme je suis persévérant, je vais jusqu’au bout, mais c’est une normalité chez moi d’aller jusqu’au bout de ses intentions. Ce qui n’est pas « normal », c’est d’abandonner, car le mental va s’y habituer…
En effet, il faut savoir que le mental est un comique, il joue avec vous, et si vous l’habituer à un manque de discipline, si à chaque fois qu’il vous souffle de laisser tomber, vous l’écoutez, croyez-moi il va rire votre mental, car le roi gouverne comme un dictateur. Vous êtes son esclave si vous ne lui montrez pas qu’il a tort.
Il faut vraiment que vous compreniez qu’il s‘amuse avec vous, que votre mental est un enfant qui adore jouer, il n’en fait qu’à sa tête, il essaye de vous imposer des pensées que vous n’en voulez même pas. Mais en les imposant à répétition, si vous cédez, il a gagné et vous allez paraitre très faible.
Et à un enfant, il ne faut surtout pas lui donner de mauvaises habitudes… Donc même, si c’est un acte qui vous parait dérisoire, il ne faut pas lâcher. Par exemple, votre boulangerie se trouve à 1 km, vous pouvez y aller très facilement à pied, mais une pensée surgit, « et si j’y allais en voiture ». À mesure que vous vous apprêtez à sortir cette pensée s’amplifie et hop vous prenez vos clés de voiture. C’est fini, « Game Over », votre mental à gagner le match.
En fait, vous croyez être tout seul dans votre corps, mais c’est faux, vous avez tout un tas de personnages en vous qu’il va falloir maitriser pour avancer sur la voie que vous voulez.
Le mental a tendance à avoir le même caractère chez tout le monde : il est fainéant. Et si vous ne lui indiquez pas, même par de banales décisions quotidiennes, que vous êtes le plus fort, c’est lui qui va vous éduquer…
Comprenez qu’il est temps de bien élever votre enfant dans le mental…
