Comment « gratter » la maladie grâce au GUA SHA chinois…

Les traitements orientaux sont à présent reconnus grâce aux techniques et aux recherches qui prouvent leur réputation. Les traitements occidentaux tendent à se mêler à ceux de l’Orient de façons qui étaient autrefois impensables.

Ceux qui ne supportent pas les traitements occidentaux ou pour lesquels ces techniques n’offrent pas d’espoir de guérison se tournent vers la médication orientale. D’autre part, les traitements orientaux sont efficaces avec peu ou pas d’effets secondaires. Dans ce livre, vous découvrirez une des meilleures méthodes de traitement chinoise, inconnue de la plupart d’entre nous, et qui se nomme le Gua Sha.

Le continent asiatique est bien connu pour sa médication traditionnelle. L’une de ses techniques se nomme le Gua Sha. Ceux qui l’utilisent ont choisi de se soigner, non pas par le biais des médecins, mais avec ce traitement alternatif.

Cette thérapie est considérée comme “une thérapie du peuple”. Le mot “peuple” n’est pas employé ici dans un sens péjoratif, mais pour désigner ceux qui sont capables de l’utiliser pour eux-mêmes dans le confort de leur foyer ou du monastère.

C’est une forme de traitement qui s’apparente au massage et à l’acupuncture et qui aide à se débarrasser des maux courants. Cependant, le Gua Sha est comparativement moins connu en Occident.

L’avancée d’internet, la recherche et même un film américain ont sorti le Gua Sha de l’ombre en le nommant “le traitement” et en vantant ses effets bénéfiques. Le Gua Sha est effectivement un traitement très efficace.

En chinois, Gua Sha signifie “gratter” la fièvre, ou plus communément “enlever la maladie en frottant, ce qui permet de la faire disparaître du corps en laissant une trace rouge-sable sur la peau.

Le but même du Gua Sha est de frotter certaines parties du corps, de libérer l’énergie bloquée (le Qi) et de soigner ainsi les maladies. C’est un ancien traitement médical qui est utilisé depuis près de deux mille ans.

Cette technique de grattage n’est peut-être pas originaire de Chine mais des scribes de l’an 200 après JC décrivaient une méthode de grattage pour soigner le corps.

En dehors de la Chine, on peut trouver le Gua Sha dans des contrées d’Asie du Sud-est telles que le Vietnam, le Laos, le Cambodge, la Thaïlande, la Malaisie et l’Indonésie. Au Vietnam, on connaît cette technique sous le nom de “Cao Gio”, alors qu’au Laos elle se nomme “Khoud Lam”. Au Cambodge, c’est le “Kos Khyol” et en Indonésie le “Kerik”.

Pour les troubles mineurs, le membre d’une famille pourra utiliser lui-même la méthode du Gua Sha. Cependant, il y a un thérapeute de Gua Sha dans la plupart des villages de la Chine rurale et dans d’autres pays d’Asie du Sud-est pour les traitements plus approfondis. Le Gua Sha ne s’applique pas seulement aux maladies, mais il est également utilisé en prévention. On peut traiter chaque jour la tête, les bras, les jambes et la poitrine pour prévenir les maladies.

Dans la plupart des pays cités ci-dessus, on utilise comme instrument une pièce en cuivre pour gratter. Cependant, on peut utiliser d’autres matériaux. Comme c’est une thérapie de peuple, les gens ont coutume d’utiliser tout ce qui leur tombe sous la main. En Chine, on continue d’utiliser des cuillères de porcelaine de Chine. La forme arrondie de la cuillère et la douceur de la porcelaine en font un bon outil de grattage.

Dans une des variantes du Gua Sha, le ‘Kerik’ d’Indonésie, on utilise une pièce de cuivre. On enduit la peau d’huile tiède et on utilise une pièce de cuivre (nommée kerik ou kerok) pour gratter.

On l’emploie souvent en traitement contre les rhumes, les fièvres, les douleurs musculaires ou autres. On ne rencontre pas seulement la méthode de grattage dans laquelle on utilise la pièce en Indonésie, d’autres pays l’utilisent tels que le Cambodge, le Laos et la Thaïlande, mais avec des huiles différentes. Au Vietnam et au Cambodge, on utilise des huiles contenant de la menthe ou du camphre, ce qui peut générer des complications comme des marques de brûlures.

De fausses rumeurs sur le Gua Sha ont couru dans les années 70 quand des immigrants asiatiques se sont installés aux Etats-Unis. On a accusé de nombreux parents de maltraitance sur leurs enfants à cause des marques rouges causées par le Gua Sha. Le résultat en fut que de nombreuses familles ont éclaté car les enfants ont été placés en foyer.

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