La question s’il y a un libre arbitre ou pas, peut être une question philosophique perdurant pendant encore quelques siècles.
Car la question est inappropriée et vous pouvez l’observer vous-mêmes dans certaines discussions. Imaginez que vous parliez du même sujet à deux personnes différentes, pour atténuer une mauvaise habitude qui peut ruiner la santé. L’un va être complètement obtus, « ce qui doit arriver arrivera », elle se met donc en position de victime et d’une vie déterminée, alors que l’autre va écouter ce que vous avez à dire, il va être intéressé, et pourquoi pas faire les démarches pour aller mieux physiquement. La seconde personne prend donc la voie du libre arbitre, même si elle ne sait pas si ça va lui faire du bien au moins elle va essayer et un jour ca finira par payer.
Nous avons tous dans notre entourage des personnes qui baissent les bras au moindre problème ou qui se laisser emmener vers une destination que quelqu’un a choisie pour eux et à leur place.
J’ai aussi remarqué dans les consultations astrologiques que pour certaines personnes, c’est plus difficile d’utiliser la prévision, car elles savent que la vie est faite de choix qui n’est pas forcément conduit par les astres. Justement, quand on pratique l’astrologie, la voyance ou tout moyen prévisionnel, il ne faut pas que cela devienne une excuse de conduite, car sinon on retombe dans la description de la personne fataliste.
Très souvent j’ai remarqué que les personnes ou il est facile de prévoir leur vie, manquait de persévérance, allant jusqu’à dire par exemple, « oui j’ai essayé la méditation pendant deux mois, ça n’a pas marché ». Comme si un nouveau destin s’écrivait avec deux mois de méditation seulement.
Donc, il est très difficile de changer les habitudes de personnes ne voulant pas inconsciemment changer quoi que ce soit dans leur vie. Dans ce cas, ils fonctionnent comme un avion en pilotage automatique, pas assez de persévérance pour savoir conduire leur véhicule. Si c’est trop difficile, ils repoussent le bouton « Automatic Pilot », et ils verront bien ce qui se passe…
La question, s’il y a un libre arbitre ou pas, ne se pose pas, puisque pour les plus passifs, ils laissent leur bateau voguer au gré du vent, alors que les autres seront convaincus que même s’il y a beaucoup de vent, ils ont assez de courage pour changer la direction de la voile.
La seule question à vous poser est dans quel camp vous situez vous ?