Prenons l’exemple bien connu d’une relation amicale pour la comparaison. Comme il s’agit d’une relation extérieure, il sera plus facile pour vous de comprendre le processus.
Supposons que votre meilleur ami vous fasse la suggestion suivante : « Allons voir un film ». L’erreur 1 signifierait que vous ne saviez même pas que vous aviez un meilleur ami. Cela peut sembler stupide pour vous de ne pas savoir que vous avez un meilleur ami, mais certaines personnes ne savent pas qu’elles ont un enfant intérieur, eh oui ! Alors, lequel est le pire ?
L’erreur 2 dans cette situation extérieure serait de ne même pas avoir entendu la suggestion de votre ami. Vous savez que vous avez un ami. Peut-être que vous ne lui prêtiez pas suffisamment d’attention à ce moment-là ou que vous étiez distrait par autre chose. Même si votre ami a usé d’une communication claire pour vous, pour une raison quelconque vous n’avez pas du tout entendu ce qu’il ou elle a dit.
Il pourrait y avoir plusieurs raisons à cela bien sûr, mais le résultat final est le même. Ce que votre ami a dit ou demandé n’a tout simplement pas été reçu dans la conscience de votre esprit de parent intérieur. En outre, votre ami se sentira mal du fait que vous ne prêtiez pas attention à lui.
Pour illustrer la troisième erreur, commençons avec ce qui serait une réponse appropriée à votre ami. Certainement quelque chose comme : « D’accord, quel film aimerais-tu aller voir ? » ou « d’accord, quand voudrais-tu y aller ? »
Ce genre de réponse appropriée montre que :
- Vous savez que vous avez un ami et qu’il vous a parlé.
- Vous avez été attentif à ce que votre ami avait à exprimer.
- Vous vous souciez assez de votre ami pour lui répondre de façon appropriée en posant une question ou en faisant un commentaire ou peut-être juste en l’écoutant d’une manière positive.
Maintenant, nous allons illustrer une réponse inappropriée. Supposons que vous avez entendu ce que votre ami a dit, mais vous ne lui avez pas du tout répondu ! Ce serait nuisible à votre ami parce qu’il se sentira alors plus qu’ignoré.
Disons que vous répondez à votre ami : « Je suis trop occupé pour passer du temps avec toi et encore moins de le perdre pour aller au cinéma ». Il ne se sentirait pas mieux non plus. Que faire si vous avez répondu avec quelque chose d’encore plus nuisible comme : « Espèce d’idiot, préfèrerais mourir plutôt que d’aller voir un film avec toi, même si tu étais la dernière personne sur terre ».
Pour résumer, répondre de façon inappropriée à votre enfant intérieur (eh oui, tout comme à votre ami extérieur) serait quelque chose qui relèverait autant de la négligence que de l’abus.
Je suis sûr que vous avez vécu vos propres variations de négligence et d’abus dans vos relations extérieures, donc vous savez comment on se sent lorsque l’on reçoit ces types de comportements. Alors, pourquoi voudriez-vous faire cela à votre enfant intérieur si précieux ? Comment pensez-vous qu’il se sent d’être négligé ou maltraité ?
Pensez toujours à cet exemple de relation extérieure pour voir ensuite si vous pouvez le réinterpréter dans la « relation intérieure » entre votre parent et votre enfant intérieur. Vous commencerez à voir les nombreuses façons de faire ces trois erreurs classiques sans même vous en rendre compte.