Comment Gérer votre Colère Intérieure…

Nous nous mettons tous en colère. C’est une réaction naturelle à la frustration que nous ne pouvons plus supporter. La colère a un seul point de départ. Elle démarre avec la manière dont nous nous sentons à l’intérieur, nos émotions internes. L’amertume et le ressentiment sont les combustibles nourrissant le feu de notre colère.

Les traditions orientales parlent de cette énergie en tant qu’énergie du feu. Ici, à l’Ouest, nous nous référons à la colère comme le fait d’être échaudés, ce qui est la même idée. Nous avons tous entendu la phrase “ j’étais tellement en colère que mon sang bouillait ”. En réalité, l’énergie du feu en soi et pour soi n’est pas la colère. Le problème véritable est que les gens ne savent pas contenir cette énergie de manière constructive et qu’elle résulte en une forme de colère.

Lorsque nous ressentons la colère intérieure, c’est principalement parce que nous sommes fâchés par quelque chose ou quelqu’un à l’extérieur de nous.

Les cinq raisons principales qui font que nous sommes en colère

Nous nous sentons privés de toute autonomie – Cela parce que nous sentons que nous n’avons aucun contrôle véritable sur nos vies. Le sentiment d’être démuni fait que l’énergie du feu se manifeste en agissant, en étant arrogant et en nous emballant avec un faux sentiment de bravade qui se termine en une sorte de crise.

  1. Nous nous sentons démunis – C’est, en fait, l’autre côté de la colère parce que c’est une forme de peur. Les privations nous font ressentir que nous n’obtenons pas ce que nous méritons ou ce que nous voulons. Les personnes qui se sentent privées recourent souvent au comportement de contrôle. Ils tendent à s’engager dans des actes cupides et cruels. Ils sont très fiers. En interne, ils sentent un fort sentiment de faible estime de soi et ils ne possèdent pas de compétences de contrôle de soi. Ils possèdent un manque de volonté, de discipline personnelle et de fermeté.
  2. Nous sommes accablés – Les personnes accablées se sentent surchargées, d’où résulte le sentiment de victime, « pauvre de moi’. Ils sentent que tout le monde, le monde entier, leur impose quelque chose. De l’autre côté est le besoin de ressentir qu’ils doivent s’occuper de quelqu’un. Ils sentent qu’ils doivent plaire à tout le monde. Ils doivent s’accommoder et répondre aux besoins de chacun. Étant accablés, ils sentent qu’ils doivent gravir une montagne, qu’ils sont enlisés par trop de responsabilités. Cela a pour conséquence qu’ils sont incapables de terminer ce qui leur est demandé. Lorsque cela survient, ils sont frustrés, comme si leurs vies ne leur appartenaient pas.
  3. Nous nous sentons inadéquats – Le sentiment d’inadéquation dont souffrent les personnes est que rien de ce qu’ils font ou possèdent ne leur correspond. Ils se sentent agités parce que leurs sentiments ne sont pas adéquats. Il existe toujours un sentiment de culpabilité et de honte chez eux : ils ne sont pas assez bons. Ils doivent toujours être meilleurs que l’autre personne sur une échelle entre 1 et 10. Ils ont toujours besoin d’être à 11 ou de répondre par la haine d’eux-mêmes et par l’anxiété. Avoir toujours raison est un besoin pour eux. Ils se sentent également menacés si leur identité est défiée.
  4. Lorsqu’une personne ne comprend pas la dynamique plus profonde de la maturation émotionnelle – Cette raison est claire. Lorsque nous répondons sans contrôle de nos émotions ou de la rationalité, nous sommes sujets soit à des colères internes, soit à des explosions externes.

Donc, comme je le disais plus haut, la colère est « feu » et la question qui se pose est:

Devez-vous vous mettre en colère ou pas ?

La règle est la suivante, toute colère doit être extériorisée ! Oui, mais attention une colère peut faire des dégâts dans sa vie, et c’est parce qu’elle peut faire des dégâts qu’il ne faut pas se mettre en colère devant certaines personnes ou dans certaines situations.

La solution est donc d’extérioriser votre colère dans un endroit où vous serez seul. Vous pouvez aller en forêt et crier votre rage. Je connaissais quelqu’un qui criait sa colère dans une boite insonorisé, c’est une idée !

Mais moi qui ai passé toute ma vie dans le monde du sport, je peux vous dire que beaucoup de sportifs ont pratiqué du sport parce qu’ils étaient en colère, ils avaient de la hargne, d’ailleurs je crois que c’est ce qui fait la différence entre un premier et un deuxième.

Ce que je veux dire par là est que l’activité physique est un excellent moyen d’évacuer cette colère intérieure, cela libère les blocages et évite les maladies que peuvent engendrer la colère intérieure.

Personne n’est à l’abri de la colère même si vous méditez depuis 30 ans, après c’est juste une question de gestion, vous pouvez vous en servir comme une force pour avancer, comme ça arrive souvent lorsque des personnes ont eu une enfance difficile.

Lorsque l’on travaille sur soi, on a quand même moins tendance à être en colère, car le flux énergétique coule librement, il n’y a pas de stagnation. On sent très bien la différence quand, à l’époque on était plutôt colereux et que pour des mêmes cause de colère, on a l’impression que ca glisse en nous sans que l’événement s’accroche.

Mais en attendant d’en arriver là, il faut bien évacuer, car il ne faut jamais garder de la colère en nous…

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