Coïncidence et histoire d’amour : « Un jour mon prince viendra… »
«Vous connaissez la chanson, « Un jour mon prince viendra, un jour… ». Il faut dire la vérité, beaucoup de femmes y croient encore, beaucoup moins en vieillissant, mais il y a toujours l’espoir…
Il faut dire que le visionnage des dessins animés Disney fait rêver les jeunes filles, et ce rêve perdure à l’âge adulte.
La vérité est que l’amour a toujours existé bien avant Blanche-Neige et sa première version en 1812.
Je vais vous remonter le moral, il existe de véritables histoires d’amour dignes des frères Grimm comme celle que je vais vous raconter.
Le contexte de départ est encore pire que la pauvreté de Blanche Neige, vous remplacez la cabane par un camp de concentration et la sorcière par les nazis.
Nous sommes en 1944, il était grand, mince avec de grands yeux, il était Polonais et juif, il avait 14 ans et se nommait Antonin Nowak. Il se trouvait du mauvais côté de la clôture celui des hommes en détention. Un jour de l’autre côté de la grille, il fit la connaissance d’une jeune fille qui lui avait demandé s’il parlait polonais et s’il avait faim. Il répondit oui et contrairement à Blanche Neige, c’est elle qui lui donna une pomme et elle s’en alla. Rassurez-vous, elle n’était pas empoisonnée…
Le lendemain, elle revint et elle lui donna une autre pomme en échange d’une conversation. Et ainsi de suite chaque jour, il avait le droit à sa pomme non empoisonnée…
Puis un jour, les larmes sur les joues, il lui dit de ne plus venir, car il est expédié dans un autre camp. Il ne verrait plus jamais celle qui l’avait aidé à tenir le coup.
« Un jour la coïncidence viendra… »
En 1957, Antonin qui avait survécu aux camps de concentration a fini par immigré aux États-Unis. À cause de sa solitude, ses amis lui organisèrent une rencontre, ou comme on dit chez nous un « plan drague ». Il ne savait pas du tout qui était la femme qu’on allait lui présenter, mais il alla quand même au RDV.
Pendant le diner, ils parlèrent, il lui explique son parcours dans les camps de concentration, elle lui répond qu’à cette époque, elle était aussi en Pologne. Elle lui raconte l’anecdote, qu’elle avait connu un prisonnier et qu’elle lui apportait des pommes régulièrement…
Et là c’est le choc, il ne s’était pas reconnu, car leurs apparences étaient différentes, mais c’était bien lui qui recevait les pommes.
Cette fois, il ne l’a pas laissé partir, ils se sont mariés et vécu jusqu’à la fin de leur vie ensemble comme dans les « happy-ends de Disney…
- Un pays – une rencontre
- Une séparation
- Un autre pays et une autre rencontre par hasard
Vous voyez, ne désespérez pas, la vie ne vous veut que du bien, mais quelquefois, il faut provoquer les coïncidences. Imaginez si Antonin, ce soir-là avait eu le cafard et qu’il refuse de se rendre au RDV, l’histoire aurait pu être très différence…
Bon allez je vous laisse avec la version d’Elodie Frégé, « Un jour mon prince viendra… » :
Source : Livre : Unbelievable!: The Bizarre World of Coincidences Par Jenny Crompton
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Commentaire sur “Coïncidence et histoire d’amour : « Un jour mon prince viendra… »”
J’ignore si celà est une coïncidence mais je peux vous dire que j’ai éclaté en sanglot à la lecture de cette histoire.
Mon arrière grand-mère Polonaise est arrivée en France avec son garçon. Nous ignorons si le père de l’enfant a connu les camps de concentration, s’il était mort ou s’ il les avait simplement abandonnés. Sujet tabou.
Mon ex mari s’appelle Nowak.
Ayant fait de la généalogie, j’ai appris que je suivais cette grand mère. En passant mes degrés de reiki on me dit qu’elle est à côté de moi.
Aujourd’hui, je suis dans l’attente d’une nouvelle d’une personne que je n’ai pas vu depuis 35 ans.
Peut être que cette lecture me donne la réponse à la question que je me pose : vais je le revoir ! va t’il répondre à mon mail.