Extrait du documentaire :
« Selon la légende bien avant l’apparition des premières civilisations, il existait un peuple disposant de connaissances scientifiques prodigieuses. D’un gouvernement et d’organisation sociale admirable sur une île continent appelé l’Atlantide qui disparue et anéantie en l’espace d’un seul jour.
L’Atlantide a-t-elle réellement existé ? Son histoire est évoquée par d’anciens écrits vieux de 23 siècles, auxquels se réfère de nos jours, ceux qui cherchent les traces de l’Atlantide et de ces mystérieux habitants.
Les ruines de l’Atlantide sont-elles encore quelque part au fond de l’océan ?
Les atlantes ont-ils enseigné aux Égyptiens la façon de construire les pyramides ? Leur influence était-elle à l’origine de la civilisation maya ?
Leurs connaissances scientifiques ont-elles changé le cours de l’histoire ?
Une terrible éruption volcanique a-t-elle fait naître la légende ?
Certains y croient dur comme fer d’autres sont très sceptiques. Et les scientifiques continuent à chercher les vestiges du continent englouti.
L’Atlantide fait partie des quelques mythes qui stimulent toujours l’imagination de nos contemporains. D’après la légende, elle se trouvait sur une île aux plaines fertiles entourée de plusieurs anneaux terre et d’eaux, formant un continent grand comme l’Asie et l’Afrique réunies.
Créé par un peuple issu de l’union du dieu Poséidon avec une mortelle, ce lieu paradisiaque aurait hébergé durant des millénaires une civilisation raffinée égalitaire et pacifique.
Les atlantes vénéraient les taureaux, se déplaçait à dos d’éléphant, et se délectaient de noix de Coco.
Mais avec le temps, ce peuple au cœur pur, se serait laissé gagner par les passions humaines et serait devenu belliqueux et cupide.
Et puis en l’espace d’un jour et d’une nuit, à la suite d’un terrible séisme, l’Atlantide aurait été engloutie à jamais par les flots.
C’est une belle légende…
Est-elle le pur produit de l’imagination ou repose-t-elle sur une réalité historique ?
Ceux qui croient que l’Atlantide a réellement existé se partagent en deux grandes catégories. Ceux qui recherchent les vestiges du continent disparu et ceux qui tentent de trouver les marques des atlantes sur les monuments antiques. Et tous ont une source commune, les écrits de Platon, le grand philosophe grec qui vers 360 av. J.-C. décrit l’Atlantide dans deux de ces ouvrages : Le Timaeus et le Critias.
Ses dialogues philosophiques sont devenus pour les passionnés une sorte de carte au trésor. Or ces textes ont donné lieu à des interprétations très diverses quant à la localisation du continent englouti.
Ces divergences s’expliquent par le manque de précision des indications géographiques fournies par Platon. D’après lui l’Atlantide serait située face au détroit connu sous le nom de colonne d’Hercule. Dans l’Antiquité, les colonnes d’Hercule désignaient l’actuel détroit de Gibraltar, entre l’Atlantique et la Méditerranée. Or c’est tout un vaste monde qui s’ouvre au-delà du détroit. Certains pensent que des archipels relativement proches comme celui des Assores ou des Canaries pourraient constituer les vestiges du continent disparu.
Tandis que d’autres, s’aventurent à le situer dans des régions biens plus lointaines, telle que l’Antarctique, la mer de chine, l’Irlande, l’Espagne, le continent américain, la cordillère des Andes et même au fond d’un lac en République Dominicaine.
Grâce à Platon nous disposons d’un plan et d’une description, mais jusqu’à présent personne n’a réussi à trouver le moindre vestige de l’Atlantide.
Certains ont supposé que quelques atlantes auraient survécu au cataclysme et que les flots les auraient emportés vers de lointains rivages. Ils auraient ainsi eu l’occasion de léguer leurs fabuleux savoirs à des civilisations naissantes. Pour les tenants de cette thèse, les prodigieux monuments de l’ancienne Égypte constituent une preuve irréfutable.
Comment se demande-t-il, une civilisation encore balbutiante aurait-elle pu tout à coup construire de telles merveilles ?
Comment les Égyptiens auraient-ils pu maîtriser des calculs mathématiques complexes ou tailler des angles aussi parfaits avec des outils de bronzes? »
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