En réalité votre cerveau est un menteur

Le titre de cet article aurait pu être : comment faire passer un sceptique pour un abruti ?

Imaginez…

Vous êtes invité à un diner, une discussion s’amorce sur les phénomènes paranormaux, vous êtes très ouvert d’esprit, mais vous avez un ami ultra sceptique qui commence à vous dire, qu’il ne croit qu’à ce qu’il voit, le reste c’est des foutaises, etc.

En fait, vous avez les moyens de faire passer une personne pour quelqu’un qui ne réfléchit pas beaucoup. Mais allez-y doucement, car elle risque de se braquer.

Vous lui demandez s’il est d’accord que son cerveau est dans le noir, dans sa boite crânienne.

Il va vous répondre obligatoirement oui.

Et il peut ajouter,  « ça n’a rien à voir, car mes yeux sont dehors ».

Et là, vous pouvez lui dire, « oui les yeux sont dehors, mais ils ne voient pas ce qu’il y a dehors, ce sont des générateurs électriques, c’est le cerveau qui est dans le noir qui va traduire ça en image. Donc, c’est parce que le cerveau est conçu d’une telle façon que tu as l’impression qu’il n’existe qu’une seule réalité. Mais s’il avait été conçu avec d’autres neurones, tu aurais peut-être vu une réalité complètement différente. La preuve les animaux ne perçoivent pas comme nous. »

Et là, il peut vous répondre, ce que beaucoup de scientifiques pensent, « oui, mais l’homme est plus perfectionné »

Vous pouvez lui répondre, « bien sûr c’est pour cela qu’a 100 m un chien perçoit une odeur, ou qu’il perçoit les ultrasons alors que nous en sommes incapables. »

Cerveau et réalité

Évidemment ce dernier argument prouve que les êtres vivants sur terre ont des réalités différentes et que la réalité de l’homme n’est absolument pas supérieure à une autre.

Regardez cette image, quelle petite fille est la plus grande, au premier plan ou au fond de la pièce ?

Eh oui, le cerveau à l’impression que la petite fille du fond est plus grande, pourtant, elles sont de la même taille. C’est parce que la réalité du cerveau est influencée par son environnement, étonnant non ?

On se rend compte que croire ce que l’on voit est une affirmation vraiment fragile, sinon complètement absurde, mais n’allez pas dire ça à votre ami, essayez seulement de lui faire comprendre la pauvreté de ces arguments. En fait, le cerveau de l’être humain ne sait pas vraiment ce qu’est la réalité.