Ce que m’a apporté 30 ans de retraite spirituelle en camping : La vision d’un verseau…

 

J’avais à peine 1 an, donc en 1967, que mes parents m’emmenaient déjà en camping, sur tout à l’époque c’était le vrai camping, ce n’était pas du mobil-home avec les toilettes et la douche intérieure. Non, c’était vraiment vivre en collectivité… Si vous avez vu le film avec Franck Dubosc, « Camping », c’est tout à fait ça, la boite de Benco en cuisine, traverser le camping avec le papier toilette, la pétanque, vivre avec la nature…

J’ai connu aussi le camping sauvage dans les années 70, avec les longues « robes » pour hommes et femmes, long cheveux et barbe, avec cette fois des arbres qui servaient de toilette.

Comme nous vivions au-dessus de l’autoroute du Nord qui a l’époque n’était pas couverte, vous vous imaginiez le grand écart quand on partait un mois en camping. Même si mon père était ouvrier et ma mère sans profession, ils se débrouillaient toujours pour partir en vacances. Il faut dire qu’à l’époque les vacances revenaient moins chères mais surtout nous n’avions pas d’abonnement, internet, pas d’abonnement au téléphone portable, moins de charge que maintenant…

Point important, quand nous partions, il n’y avait aucun écran, même pas la télévision, c’était vraiment une retraite pour se ressourcer et vivre en collectivité. Donc, le soir, à la tombée de la nuit, l’occupation principale était la promenade dans la nature, et pendant les nuits bien noires, il fallait sortir la lampe de poche.

L’avantage est que dans les années 70, non seulement il y avait moins de pollution lumineuse mais aussi moins de pollution, donc, je levais la tête et je regardais ces milliers points brillants dans le ciel, un peu comme un dessin ou je pouvais relier les points.

C’est le jour où mes parents ont acheté le fameux manuel des castors juniors avec une carte du ciel des constellations à l’intérieur que j’ai pu décrypter et mettre des noms sur les dessins d’étoiles, notamment la grande Ourse

Mon père avait l’habitude de s’extasier devant un simple insecte comme un papillon, ou il s’arrêtait devant une vue, comme une montagne et il me disait, « regarde ! ». Cette extase devant la nature vient peut être, qu’il a vécu pendant des années dans une cave aménagée et ensuite évidemment au dessus de cette autoroute, donc quand il partait, il regardait « la vie ». Évidemment, très tôt il m’a appris de ne rien jeter dans la nature que ce soit un papier, un mouchoir, ou juste un emballage de bonbon.

Il m’a transmis ce virus, puisque j’ai toujours l’impression quand on est plusieurs, à être le seul à admirer mon environnement. Et tant que j’aurai l’impression d’être le seul, je me dis que le monde est va très mal et on se sent impuissant, sauf à transmettre les mêmes valeurs à ma fille.

Cette sensation est d’autant plus décuplée lorsque je vois des ados devant un paysage magnifique, le nez collé sur leurs smartphones comme si la nature n’existait pas ou plus.  Le problème est que je ne vois aucune solution à cet éloignement progressif de la nature, car nous sommes dans un monde d’addict et l’on sait que quelque soit l’addiction, pour en sortir, il faut souffrir, c’est inévitable, c’est le manque qui cause cette souffrance. Et ce manque peut causer de l’agressivité, c’est le danger qui nous guette.

C’est surtout aux parents qu’il faut vraiment commencer à instaurer des priorités, car si on n’apprend pas aux enfants à lever la tête et à regarder l’environnement naturel, le monde part à sa perte, c’est déjà limite pour réparer les dégâts.

Le camping reflète bien ce qui s’est passé. Je suis revenu 25 ans après, revoir un camping sur la Côte d’azur ou j’avais passé mon enfance. Je rentre dans le camping hors saison, et je vois un ouvrier, je lui demande s’il y avait encore des tentes dans le camping puisque je ne voyais que des chalets et des mobil-homes ?  Il me répond par la négative, il n’y avait plus des habitations en dur.

C’est un résumé de ce qui se passe dans le monde, on pousse ou on écrase la végétation pour ne plus avoir rien à regarder. Donc les enfants qui font soi-disant du camping moderne connaîtront de plus en plus rarement ce que nous avons connu. D’autant plus qu’à l’époque mon père refusait de prendre l’électricité au camping, il voulait se couper en quelque sorte du monde moderne pour se ressourcer. Rendez vous compte qu’il était en avance sur son temps, il sentait arriver le danger de la modernité pendant les vacances.

Or de nos jours, nous voyons des organismes qui organisent des voyages sans télévision, sans téléphone portable, sans écran… C’est se réveiller un peu tard non ? Mon père me disait déjà à l’époque qu’il fallait se désintoxiquer de la télé, alors qu’il n’y avait que 3 chaînes de telévision. Il voulait déjà s’éloigner de la négativité des informations télévisuelles

Mon père est Verseau, moi ascendant Verseau, c’est un signe réputé pour anticipé l’avenir, on a la capacité à voir ce qui va se passer si on se dirige dans la même direction, voilà pourquoi j’essaie de bousculer des gens complètement endormis qui ne soupçonnent pas une seconde, ce qui peut leur arriver du jour au lendemain.

Sans aller plus loin, je dirai, ayez conscience que les écrans rendent agressifs. Il y a 2500 ans la Bible de la médecine chinoise, disait : « Trop regarder, augmente la colère ».  cela vous donnera une idée ou tout cela nous conduira…

 

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